Villa Reale
Domaine familial regroupant les membres de la famille Auditore da Firenze ainsi que leurs amis ou invités.
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| | | Le seuil d'un commencement... |  |
| | | Auteur | Message |
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Ineffable
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Date d'inscription : 13/06/2011
| Sujet: Le seuil d'un commencement...  Mar 19 Juil - 0:50 | |
| Le galop délicat d’Eole rythmait depuis l’aube les heures délétères d’une Ineffable créature. Un regard azur si puissant qu’il éclipse le ciel. De longues mèches souples qui ondulent dans leur noirceur sous les caresses d’une brise rafraichissante. Un sourire sensuel irrésistiblement accroché à la commissure de ses lèvres, une peau dont la pâleur défie le soleil. Une attitude ténébreuse et un port altier. Un fantasme, un idéal, un rêve, une présence onirique...Une ombre...
Mais au-delà de cette apparence, un homme, difficile de faire tomber sa superbe mais la douceur qui parfois perce dans ses iris vous égare aussi facilement que sa lame vous ruine. Son fin visage tourné vers l’horizon, vers son avenir déployant la toile des possibles. Là bas non loin, attend une famille qu’il avait délaissé dans un fragment de passé, des souvenirs oubliés, enfuies tout au long de sa vie. Mais aujourd’hui... Il ne peut plus faire marche arrière et en vérité il n’en a pas envie. Si la solitude est souvent mère de liberté, elle pèse sur un cœur, usante et déprimante.
Cette solitude il l’a abandonnée depuis peu, depuis qu’une nymphe lui a ravie son cœur, depuis qu’il est la moitié d’un tout plus beau et fort qu’une aurore. Découvrant des possibles qu’il jugeait improbables voir insoutenables. A présent il ne désire qu’une chose, les apprivoiser et à jamais s’y lover. Cette famille ressurgit d’un autre temps lui offre une autre myriade de futurs à découvrir.
L’entrée du domaine lui fait face, pleine de promesses, de douces caresses. Souriant, il va tirer la corde actionnant une clochette. Et chaque heurt du métal sonne tel un glas, ode à sa venue. Echos lancinant de ses pas élégants, bras croisé, il se tient immobile, sa jument derrière lui, fièrement appuyé sur une jambe. Défiant le monde de ne pas lui faire bon accueil... | |
| | | | Elyra
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Date d'inscription : 23/06/2010
| | Sujet: Re: Le seuil d'un commencement... Sam 23 Juil - 23:53 | |
| Rentrant d'une nuit de garde, la demoiselle sur sa jument se dirigea vers Rigny Ussé où elle logeait. Elle s'était fait une petite place dans le grand château familial après avoir longtemps rechigné à y habiter. La belle aimait voyager, se sentir libre et indépendante, alors longtemps elle avait habité au numéro 7 de la rue de l'Agora en plein dans le centre de la belle capitale Tourangelle fleurie. Elle avait gardé son manoir, mais ne s'y rendait plus que pour y entreposer des documents importants. Une fois au château elle avait prévu de se reposer, manger quelque chose peut être, chiper un bout de pain en cuisine ou quelque chose du même type. Mais avant cela, encore fallait-il qu'elle arrive.
Lorsqu'elle aperçu les grilles du domaine devant elle, se dressant aussi fièrement que leur propriétaire savait l'être, elle ralentit le pas d'Organza. Ses yeux se fixaient sur le fer forgé du pont levis et admirait les remparts qui se dressaient devant elle de toute leur stature. Plus elle approchait et plus elle remarquait une forme devant les grandes portes, comme s'il y avait quelqu'un qui attendait qu'on lui ouvre. Alta attendait de la visite ? Possible, après tout elle n'était jamais au courant de qui venait au château, les seules choses qu'elle savait, elle les apprenaient parce qu'elle traînait dans les cuisines et entendait tout ce que les servantes pouvaient raconter comme ragots dans ces moments là. Ely faisait comme partie du décors. En même temps elle ne faisait pas vraiment d'effort vestimentaires et puis le fait qu'elle soit blonde, discrète, et surtout presque invisible dans le domaine la rendait comme inconnue de tous. Pour eux, si on leur avait dit qu'elle avait été une servante ou une femme de chambre ça ne les aurait pas surprit. Elle discutait pas avec eux et se contentait d'écouter. Seules certaines personnes savaient qui elle était mais celle-ci soit ne fréquentaient pas les cuisines, soit étaient complice avec la jeune soeur du maître. Elle aimait bien cette façon de vivre mais si un jour pour une raison ou une autre elle devrait se comporter plus dignement elle saurait s'en accommoder. Du moment qu'on ne venait pas l'embêter et qu'elle pouvait passer du temps tranquille pour pouvoir se reposer seule ou avec JeremI quand elle arrivait à le voir, elle pouvait accepter bien des règles.
Mais pour l'heure on ne lui avait encore pas reproché son penchant pour la liberté et l'espièglerie ou ses parties de cache cache improvisées avec les occupants du domaine même pas au courant qu'ils étaient intégrés à ce qui était pour elle presque un jeu mais qui consistait simplement à éviter de croiser qui que ce soit. Ce n'était pas qu'elle ne voulait voir personne, mais elle était vraiment trop fatiguée ces derniers temps pour avoir envie de tenir une conversation qui risquerait fortement de tourner politique.
Organza avançait doucement d'un pas qui se voulait léger mais le bruit de ses sabots sur le sol ne pouvaient que raisonner dans le silence qui l'entourait. Il était de dos. Une étrange aura l'entourait, rassurante, mystérieuse et intrigante à la fois. Une sensation de déjà vu peut être, comme si sa présence avait quelque chose de familier mais qui remontait à trop loin pour qu'Elyra en soit certaine. Surement quelqu'un qu'elle avoir du croiser sans y faire attention en ville ou durant ses voyages. A moins qu'il fasse partie des cousins que le Vicomte rameutait. Bien plus probable comme hypothèse. Elle, elle ne connaissait pas du tout les membres de la famille, on ne la présentait même pas, mais bon elle devait bien reconnaître que c'était de sa faute, elle n'était jamais là.
Sautant à terre avec agilité, légèreté et souplesse elle retomba sans presque émettre de bruit mais elle savait qu'il avait entendu les pas de son cheval. Elle s'était arrêtée à bonne distance, au cas où perdu dans ses pensées elle aurait pu l'y en déranger. Lentement elle contourna son cheval tenant le sien de par la bride et s'arrêta non loin de lui légèrement en retrait. Elle regardait vers les remparts et la cour intérieure que l'on apercevait à travers les grilles, cherchant du regard le portier sans le trouver. C'était surement pour cela que l'inconnu devait attendre, personne n'était là pour ouvrir... Ce n'était pas l'heure de la pause tout de même, si ? Tant pis, elle lui tiendrait compagnie le temps que le garde ne revienne et leur ouvre les portes. Bien sûr elle pouvait très bien crier pour appeler un garde, mais quelque chose la poussait à ne pas le faire tout de suite. Sa curiosité ? Son envie de savoir qui se trouvait là devant elle lui tournant le dos ? Ou ce sentiment étrange qu'elle ressentait en sa présence ? Quoi qu'il en soit, elle trouverait bien un moyen pour discuter un peu avant que quelqu'un ne les remarque et n'ouvre.
Bonjour, bienvenu à Rigny Ussé, vous êtes venu voir mon frère le Vicomte Altaiir je suppose ? Le portier traine un peu mais il ne devrait pas tarder à arriver. Je m'appelle Elyra, Elyra Auditore. Et vous ?
Elle parlait d'une voix douce et posée un peu fluette. Doucement elle tourna la tête vers lui curieuse de le voir se retourner pour découvrir celui à qui elle s'adressait. | |
| | | | Ineffable
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Date d'inscription : 13/06/2011
| | Sujet: Re: Le seuil d'un commencement... Dim 24 Juil - 4:41 | |
| Un cavalier approche... Dans son dos résonnent sur les pavés les claquements réguliers d’un sabot de fer. Une présence se rapproche... Un léger parfum porté par le vent lui annonce une présence féminine. Ce n’est pas une odeur artificielle. Mais une délicate senteur naturelle... Comme un souvenir flottant dans les airs, fugace et flou. Un songe vaporeux mais persistant...
Demeurant immobile et mutique il l’a laisse avancer, le rejoindre... Pas tout à fait, les pas s’arrêtent avant. Semblant garder une distance respectueuse ou craintive mais, et il ne sait pourquoi, il doute que ce soit de la crainte. Le bruissement du tissu le prévient avant que ne résonnent des pas plus feutrés. Elle a posé pieds à terre et s’avance encore...un peu.
“Bonjour, bienvenu à Rigny Ussé, vous êtes venu voir mon frère le Vicomte Altaiir je suppose ? Le portier traine un peu mais il ne devrait pas tarder à arriver. Je m'appelle Elyra, Elyra Auditore. Et vous ?“
Le timbre est doux, discret, comme si la curiosité l’avait poussée à parler bien qu’elle ne le désirait point. Mais surtout... étrangement familier... Une note après l’autre, chacune trouve en lui un écho depuis longtemps apprivoisé. Quelque chose remue doucement et s’agite en frémissant. Il prend une dernière inspiration et lentement se retourne...
Des mèches blondes...Un fin visage...Une attitude qui se veut discrète, rien d’extravagant... Simple mais belle comme une perle de nacre, tapis dans son étui. Le frémissement devint frisson, et bientôt c’est une vague d’émotions qui déferle. Emportant son cœur et ses question, noyant la salutation de ladite il en oublie complètement ce qu’elle vient de lui dire. Ses lèvres retrouvent immédiatement un mot en revanche. Qu’il l’ai entendu ou non, c’est sa mémoire qui le lui offre et le susurre...Son nom...En un souffle empli d’émoi, de surprise, de joie... Un murmure souple qui quitte ses lèvres comme un pétale délaisse sa rose, arraché par un vent puissant de sentiments.
Elyra...
Sa sœur...Une sœur dont il avait oublié l’existence...mais à présent que ce fragment de vie se rappel à lui, il sait...qu’elle devrait être morte...
S’interrogeant sur cette sœur refaisant surface, il cherche enfuie en lui d’autres trésors dérobés... Quel est donc ce passé ? Progressivement des bribes lui reviennent, une à une elles déchirent son cœur et son âme en une myriade de sensations, d’émotions, de douleurs, de pleures...parfois de vieilles ardeurs. Par flash lui reviennent : une journée, sans lumière, comme diluée dans l’eau, et une part de lui-même qui se noie et disparaît sous la surface...une série d’autres impose à lui une nuit sanglante, les flammes léchant son âme et la brûlant. Des corps heurtant le sol, privés de vie et vident de sang...Des visages aimés, aujourd’hui inanimés...
Le noir envahit tout, comme de l’encre sur une page, elle s’en imbibe pour effacer tout ce qu’elle contient. Dans son cas, ce n’est que le résultat de cet entrelacs douloureux. Submergé par son propre passé il sombre... ses paupières se ferment et il s’écroule à terre lentement... | |
| | | | Elyra
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Date d'inscription : 23/06/2010
| | Sujet: Re: Le seuil d'un commencement... Lun 15 Aoû - 22:30 | |
| Il se retourna vers elle lentement et peu à peu elle découvrit son visage. Si elle avait d'ordinaire un teint diaphane, à ce moment précis sa peau pâlit encore plus. Une différence qui était presque invisible mais bien réelle. Ces traits elle les connaissait, ce regard, elle ne l'avait pas oublié mais gardé au plus profond dans sa mémoire comme un très lointain souvenir perdu parmi tant d'autres et pourtant si important pour elle. Elle s'était dit qu'elle ne replongerait jamais dans l'océan azuré de ses prunelles lorsqu'elle avait découvert que Altaiir était seul et la famille détruite ou disséminée et que ses membres survivant avaient disparu sans laisser de trace... Un mélange de sentiment l'avait pétrifiée sur place, la surprise, le choc, la joie et tous ces souvenirs qui lui revenaient en mémoire après tant de temps sans y avoir repensé.
D'une autre personne elle se serait attendue à ce qu'on l'appelle dame ou damoiselle, mais elle n'avait pas n'importe qui en face d'elle, alors la blonde ne s'attendait à rien en particulier, comme si elle ne pouvait se concentrer sur l'état présent, son esprit étant trop occupé à se rappeler des moments du passés malgré elle.
Ce fut un signe dans son regard qui la fit revenir à la réalité. Signe, qu'il allait défaillir... Alors elle fit les quelques pas qui les séparait pour l'enlacer de ses bras et le déposer en douceur sur le sol. Manquait plus qu'il se blesse en tombant... Elle aurait bien l'air maline avec un blessé sur les bras. Et puis dans la précipitation elle aurait bien été capable de dire au garde que son frère avait besoin d'un mire de toute urgence et cet abruti aurait ameuté tout le domaine en pensant qu'il s'agissait d'Altaiir. Heureusement, pour le moment le besoin de médecin n'était pas présent et le garde s'il sortait de sa pause n'aurait qu'à ouvrir les grilles.
Délicatement elle déposa sa tête sur ses genoux pour la maintenir surélevée et elle décrocha son éventail de sa ceinture. Les éventails n'étaient pas vraiment sa tasse de thé, celui là était tout particulier, en effet dès qu'elle tirait sur une petite tige en fer, autant de lames acérées que l'objet comportait de lamelles de bois glissaient le long de ces dernières pour en faire une arme dont la belle savait très bien se servir. Mais là, il servirait en sa fonction première et serait juste bon à ventiler.
Elle se rappela qu'elle était censée être morte et fit une petite moue... Pas étonnant qu'il soit sous le choc mais elle était bien loin de se douter de tout ce à quoi il pouvait avoir pensé. Elle se demandait ce qu'il pouvait bien savoir de la famille et quand est ce qu'il avait disparu à son tour. Incapable de dire un mot qu'il n'aurait sans doute pas entendu de toute façon, elle resta silencieuse, attendant simplement qu'il ait la force de revenir à lui affronter la réalité. Elle eut le temps de bien l'observer. Ses traits étaient restés les mêmes au fond, mais voir celui qui dans son esprit n'était encore qu'un enfant, dans son corps d'adulte avait quelque chose de troublant. Évidemment il avait changé, après tant d'années c'était normal, combien d'ailleurs ? Trop en tout cas... | |
| | | | Ineffable
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Date d'inscription : 13/06/2011
| | Sujet: Re: Le seuil d'un commencement... Mar 16 Aoû - 23:33 | |
| Les songes et les limbes, royaume perdu dans la puissance de la déchéance, noyé dans l’ivresse du passé. Réminiscence oubliées qui lentement pave une route insensée. En une seconde un visage prend flamme. Le rêve se floute dans la tourmente garance. Le pourpre inonde et gronde. Le cauchemar tourbillonne et agresse sa conscience. Rien ne résiste à cette déliquescence. Les lambeaux de l’histoire se déchirent, des visions le hantent et même la mort le tente. Et chaque détails, fragment d’une mosaïque de l’horreur, passe et repasse, à chaque seconde il ressasse. Il retrouve des visages pour mieux les perdre, encore et encore. Une sœur, un père, une mère… Pourtant une étincelle s’éveille aux confins de cette crise sans fin. Une lueur d’espoir déchu. Un archange planant tel une étoile filante. Un guide providentiel, une idée salvatrice. Un visage qui se recompose, une ode retrouvée. Un nom abandonné qui doucement, amoureusement se murmure aux quatre vents des ténèbres qui l’enveloppent. Elyra… Souffle de vie qui danse sur la trame de l’infinie. Elle... vie… Si Florence et flamme s’accordent et jamais ne discorde, Elle et Il vivent encore. Altaiir, un nom, un visage, Elyra un autre couple d’émotions attrayantes. Le ciel se dégage petit à petit, tout doucement les nuages libèrent une frêle lumière. Enfin, le cauchemar prend fin. Mais il n’en reste pas moins là, tapi en son sein, démon tenace qui n’aura de cesse de lui rappeler ce passé maudit. Pour l’heure, un battement de cils rouvre tout un monde de perceptions et d’acuités. Les couleurs envahissent ses iris et timidement redonne à son visage une apparence plus vivace tandis que le phare de son regard azuré se pose sur cette onirique réalité persistant encore dans son esprit. Il reprend vie… Et ce, dans bien des sens... | |
| | | | Elyra
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Date d'inscription : 23/06/2010
| | Sujet: Re: Le seuil d'un commencement... Lun 22 Aoû - 18:26 | |
| Lorsqu'il ouvrit les yeux elle cessa d'agiter son éventail et le raccrocha à sa ceinture. Elle le manipulait avec précaution car il avait une grande valeur sentimentale pour elle. C'était le meilleur moyen d'enter partout armée sans que personne ne s'en aperçoive. Elle était douce dans ses gestes afin qu'ils ne soient pas pris pour une offense. Ses yeux ne quittaient pas les siens. Elle le voyait reprendre conscience et se teinter légèrement, pas de quoi la rassurer mais au moins il était sur la bonne voie pour pouvoir se relever sans étourdissements. Pour le moment il fallait attendre un peu. Un peu d'eau aurait été la bienvenue mais la blonde aurait eu un peu de mal à trouver cela au pied des grilles fermées du domaine. Par chance, c'est ce moment que choisit le garde pour réapparaître. De la chance, la jeune femme en avait très peu lorsqu'elle partait en voyage, alors il valait mieux pour elle qu'elle reste sur place mais ne pas voyager la rendait malade... Enfin... Pour le moment elle était bien là, sa chance à portée de voix.
Garde ! Ouvrez nous ces grilles et faites nous apporter de l'eau.
Elle se garda bien de dire "mon frère a fait un malaise" parce que le pauvre, pas très futé aurait ameuté tout le domaine en pensant qu'elle parlait du Vicomte. Cette pensée la fit sourire un instant puis reprenant un air plus grave, légèrement teinté d'inquiétude, elle posa de nouveau les yeux sur son frère.
ça va mieux ? | |
| | | | Ineffable
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Date d'inscription : 13/06/2011
| | Sujet: Re: Le seuil d'un commencement... Mer 24 Aoû - 22:20 | |
| Le rideau s’ouvre, la pièce commence, le garde trouve un acte ou la force ne se mesure pas à la puissance des coups mais bien à la capacité de survie de l’individu face à sa propre histoire qui s’écroule. Il ne reste que ruines branlantes et le jardin secret s’en retrouve même fané par endroit. Son esprit navigue entre deux flots, perdant les rives de vue pour les retrouver plus loin. S’échouer sur les rivages de la surprise et des certitudes effondrées. Quelques rayons percent la pierre froide, la lumières sourd des fissures indélébiles, illuminant par endroit des fragments de passé. Cette douce et tendre clarté n’était que le fruit de l’amour réanimé voué à sa sœur. Au loin, ne résonne nulle clameur, sur les pages de son histoire qui ne se sont pas tout simplement déchirées, l’encre gouttes et suinte, ravageant les acquis, étourdissant son esprit.
Mais les réparations commencent déjà, elles prendront du temps, tout une vie peut-être... Il ne sera pas seul pour affronter les démons trépassés. Sa famille sans doute l’aidera, et surtout sa lumineuse Trouba.
“Ça va mieux ?“
Fronçant les sourcils, sa question tournoi vide de sens, en pleine errance. Prenant une bouffée d’air parfumée, il arque le dos pour se redresser. S’appuyant sur un bras, ses iris fusionnent une poignée de seconde avec les pupilles d’Elyra. Cette vision d’une autre époque le laisse encore perplexe.
Oui... oui je crois...
Prolongeant se regard pénétrant ses lèvres lâchent d’elles même.
C’est bien toi ? Je ne rêve pas...
Les questions se bousculent sous son crâne, ne sachant par où commencer il veut parler. Mais sa tête lui tourne, et la baissant sa main rejoint son front qui se plisse sous la douleur passagère. | |
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| | Sujet: Re: Le seuil d'un commencement... | |
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| | | | | | Le seuil d'un commencement... | |
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