Promenons nous dans les bois... Peut être que le loup y est ?

Messages : 2 Date d'inscription : 30/01/2010 Age : 33

En soirée.

Wendy s'ennuyait. Elle s'était appuyée au rebord de la fenêtre de sa chambre, l'air perdu dans ses pensées, et regardait d'un oeil vide l'étendue des jardins qui entourait le domaine. C'est qu'elle se sentait bien seule... Personne pour jouer avec elle, ni pour subir ses colères et ses caprices. Elle avait bien essayé de trouver son père pour tenter de le convaincre de jouer avec elle, ou tout du moins l'embêter, mais celui ci restait introuvable, et lassée de parcourir les couloirs, elle s'était réfugiée dans sa chambre.

Là, elle réfléchissait à comment elle allait bien pouvoir combler son ennui. Son regard se posa sur la forêt. Celle ci était bien sombre... Surtout que le ciel était voilé par de gros nuages menaçants, et la nuit allait tomber d'une minute à l'autre. Cependant quelque chose, là bas au loin, avait attiré l'attention de la petite fille... Quelque chose qui brillait, là, entre les feuillages des arbres...

Elle savait bien que cela n'était pas prudent d'aller en forêt à cette heure, et seule de surcroit. Mais étant de nature très curieuse, elle ne se retint pas et courut hors de la chambre, dévala les escaliers, sortit de la maison à toutes jambes jusqu'à arriver à l'entrée de la forêt. Elle avait croisé un garde en passant, mais celui ci ne lui avait même pas prêté attention. Il faut dire que la petite arrivait parfaitement à se faufiler entre les jambes des gens et à passer inaperçue... Une qualité dont elle se servait souvent. Très souvent.

Elle tenta alors de se remémorer l'endroit où elle avait vu la chose briller. C'était par là, se dit elle en elle même. Ou non, par là plutot. Hésitante, elle fit quelques pas entre les arbres, puis soudain se figea. Un cri, ou plutot un hurlement s'était fait entendre, et ce hurlement avait tout d'un cri... de chien. Ou de loup. Jamais elle n'en avait vu encore, de loup, mais son père lui en avait parlé. Il lui avait d'ailleurs dit qu'elle était trop jeune pour en voir, et encore plus pour s'en approcher. Mais Wendy n'eut pas la réaction à laquelle on pourrait s'attendre de la part d'une petite fille de cinq ans : s'enfuir à toutes jambes de là où elle venait, par peur de l'animal. Non, au contraire, elle ressentait une immense impatience et une grande joie à l'idée de croiser une telle bête. Mais il fallait rester prudente.

Elle continua à avancer, doucement, et la nuit tombait de plus en plus. Soudain, elle vit à travers les troncs d'arbres ce qui semblait être... Un feu.

Pas un feu du genre incendie... Un petit feu de camp, pas bien fourni, d'où s'échappait une fine fumée.

Et à côté du feu se trouvait...

Messages : 12 Date d'inscription : 23/06/2010

A sa sortie du couvent, la jeune femme aux cheveux dorés avait cherché à s'installer dans sa ville d'accueil, mais elle ressentait de plus en plus, l'appel du passé, l'appel... du bracelet. Elle était si petite lorsqu'elle avait été retrouvée presque noyée, évanouie sur les berges de l'Arno. Elle avait alors presque quatre ans.

Elle étais sortie avec sa nourrisse jouer sur les bord du fleuve et était tombée dans l'eau alors que la nourrisse discutait avec une paysanne. La pauvre s'était rendue compte de l'absence de la petite que trop tard, on ne voyait plus aucun mouvement dans l'eau. La petite n'avait jamais été retrouvée par la suite, du moins, pas par les bonnes personnes. L'homme qui la trouva, un français, pensa que c'était un cadeau de Dieu destiné à récompenser sa foi. Il l'emporta avec lui jusque dans son village d'origine, Châteauroux, présentant partout la petite comme sa propre fille. Très vite, il la plaça dans un couvent, pas sur de revenir sauf de la guerre. Elle avait un peu plus de quatre ans. Il avait demandé aux Soeurs de remettre un petit coffret à la sortie du couvent de la jeune fille, s'il ne revenait pas la chercher avant.

A l'époque elle n'avait pas comprit ce qui lui était arrivé, elle avait été assommée par un rocher en tombant dans l'eau et avait perdu la mémoire. Il avait été facile pour le français de la duper.

Le jour de sa sortie du couvent, on lui avait remis le coffret. Elle l'avait ouvert et y avait trouvé de quoi subsister pendant quelques temps, une lettre qui disait seulement :

Citation :

Pardonne moi d'avoir volé ta vie et tes origines.

Il y avait aussi, un bracelet, sur lequel était gravé "Elyra Auditore"

Elle avait essayé d'oublier le bracelet mais chaque nuit, le même souvenir la hantait.... C'était son anniversaire, un petit garçon d'environ six ans lui donna un petit paquet. Elle l'ouvrit. Il contenait le bracelet.

Elle ne pouvait pas continuer ainsi. Elle fit des recherches et trouva, une personne qui semblait porter le même nom qu'elle, sur un registre. Un certain Altaiir jugé pour haute trahison. *Dans quoi je m'embarque ?* Néanmoins elle demanda l'adresse de cet homme commença son périple. Elle ne connaissait pas du tout l'endroit, et finit par se trouver devant une forêt. *On m'a dit que c'est de l'autre côté de la forêt, je traverse ou je contourne? ...hum.... Je traverse !* Elle alluma une torche qu'elle avait emporté dans son sac. Elle regarda son poignet où trônait à nouveau le bracelet *Pour la famille, c'est partit* et s'enfonça dans la forêt.

Tous les arbres se ressemblaient. Elle se perdit. Elle se posa à un endroit épuisée. A quoi bon avoir fait tout ce chemin si c'était pour mourir dévorée par les loups? Elle fit un feu. Elle n'avait quasiment rien pour se vêtir et un vent frais la faisait frissonner. Au bout d'un certain temps un loup s'approcha d'elle l'air féroce. La jeune femme lui brandit la torche sous le nez et le loup déguerpit en poussant un cris. Le calme revint mais, elle entendit des bruits feuille se craqueler sous des pas. *Qu'est ce que c'est cette fois? Encore un loup? Ils veulent ma peau?* Les pas se rapprochaient doucement. Elle aperçu à travers les arbres une forme puis plus rien. Elle décida de quitter les lieux en prenant soin d'éteindre son feu.

» Galac entre dans le domaine
» [RP] Un nain, des biscuits, la cousine est dans la place.