Voilà bien des années qu'Hektor avait quitté sa Florence natale afin de visiter le monde, pour aussi devenir homme il fallait le dire, bien des années qu'il n'avait eu de nouvelles de sa famille, sauf de son Cousin Altaiir qui parfois lui faisait parvenir un parchemin peut-etre en souvenir de leur batailles épiques quand ils etaient enfants. Donc de duché en Comté, d'un pays a l'autre, notamment les duchés germaniques qui avaient fait de Ettore, un Hektor , il voyageait, guerroyait, mais restant toujours honnête. Les voyages forment la jeunesse dit-on parfois, la c'etait le cas. D'un petit gamin plutôt hautain et se croyant le centre du monde, il en était sortit un jeune homme noble de cœur et envieux de découvrir tout ce qu'il ne connaissait pas.
Quand il était arrivé en royaume francoys, l'idée avait germé de venir revoir son cousin qu'il n'avait vu depuis quasiement 15 ans.. Oh fichtre tout ca?..le temps passait a une telle vitesse.. Quelques mois de plus sur les routes et voilà un Hektor arrivant non loin du Domaine dit familial. Fiché sur son cheval, il regardait un lointain le domaine, le paysage charmant, l'ambiance qui semblait être ici etait , différente, ou etais ce l'idée de se retrouver à nouveau dans un lit moelleux? Chose qu'il n'avait vécu depuis quelques semaines. Un sourire se dessina sur ses levres, Remettant son cheval en route, il approchait doucement mais surement.
Enfin le chemin devenait plus dur, les pavés naissaient sous les pattes de son étalon noir, il arriva finalement devant la herse et un garde dont l'oeil ne le quittait/ Etais-ce ses longs cheveux sombres comme la nuit qui retenait son attention, ou ses vêtements tout aussi noir ? Il se laissa scruter un instant descendant de sa monture , puis prit parole, Tentant tant bien que mal de cacher un accent oscillant entre l'italien, le germanique et le Français
Gardien, je me nomme Hektor.. enfin Ettore Di Scipio-Auditore, je voudrais voir le maitre des lieux, le Cousin Altaiir faites moi annoncer je vous prie.
Se reculant il repartit un peu plus loin tournant le dos au domaine afin d'admirer la vue. Si une chose pouvait lui plaire plus que tout, c'etait l'espace infini qui se déroulait chaque jour devant lui. Pour aujourd’hui et il l’espérait quelques temps encore, son voyage serait interrompu, mais toujours son cœur et son esprit serait en vadrouille au loin.